L’histoire dure depuis plus de 4 générations lorsque Eugène Amirault, comme tout paysan ligérien, exploitait sur sa ferme des vergers, des asperges, des vignes et élevait deux ou trois bovins.
Yannick Amirault fonde le domaine en 1977 avec 3,40 Ha en reprenant les vignes de son grand-père, dont le terroir mythique des Malgagnes.
C’est lorsque son grand-père s’exclama, en voyant Yannick semer de l’engrais en 1975 (à l’époque aide familial) : « oh… mettez-en donc pas de trop, mettez-en donc pas de trop », qu’il prit la mesure de ce que serait sa ligne de conduite : abandon de tout désherbant, premiers éclaircissages et premiers enherbements sur l’appellation, retour à des élevages traditionnels en tonneaux à la place de l’insipide inox.
Jugé d’anti-conformiste il y a 20 ans, aujourd’hui de « sage », Yannick reste progressiste et cartésien : « Nous n’avons qu’une expérience par an et nous apprenons toujours de notre métier, chaque millésime est différent. Nous avons la chance de faire le vin que nous aimons et d’en vivre sans s’occuper des phénomènes de mode ».
Aujourd’hui, les règles n’ont pas changées : rigueur, authenticité et perfectionnisme sont les maîtres mots de la famille Amirault.
Benoît Amirault, l’un des deux fils de Yannick revient sur le domaine en 2003. Après 6 ans d’études dans la vigne et le vin, il quitte son poste d’employé viticole sur un domaine réputé du Val de Loire pour le rejoindre avec le coeur et la dévotion de donner vie au fruit de la canicule 2003.
Parce que le sol comme la plante a une mémoire, ils ne prennent que tardivement la décision en 2009 d’être agrées officiellement en agriculture biologique. De même, déjà 20 ans que le calendrier lunaire les accompagne pour chaque intervention sur le vin, et suivant la météo, sur la vigne.